Il lui a solennellement promis qu’il ne lui mentirait plus jamais, qu’il la traiterait comme la reine qu’elle était, qu’il l’aimerait et la respecterait chaque jour de sa vie.
Si elle lui laissait une chance, il passerait le reste de ses jours à lui prouver qu’elle méritait tout l’amour du monde. Carmen le regarda à genoux, cet homme puissant qui s’humiliait pour son amour, et sentit le mur de douleur s’effondrer.
Elle lui dit de se lever, que les gens le regardaient. Il répondit qu’il se fichait des gens, qu’il ne se souciait que d’elle. Elle lui tendit la main pour l’aider à se relever. Lorsqu’ils se touchèrent, ils ressentirent tous deux l’étincelle qui les avait toujours habités. Carmen lui accorda une chance, une seule. Au premier mensonge, ce serait fini pour toujours.
Alejandro lui prit les mains et la regarda avec une intensité qui fit battre son cœur plus fort. Il ne demandait qu’une seule chance, et il l’utiliserait pour lui prouver que le véritable amour existait et qu’elle le méritait plus que quiconque au monde. Ils s’embrassèrent dans les jardins de Sabatini, là où ils s’étaient rencontrés, sous le soleil de novembre qui peignait tout d’or.
Pour la première fois de sa vie, Alejandro comprit que la véritable richesse ne se mesure pas en argent ou en biens, mais dans la capacité d’aimer et d’être aimé sincèrement. Deux ans plus tard, ils se marièrent dans ces mêmes jardins devant 200 invités, dont Lucía, désormais Cardirujana, et tous les employés du manoir.
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