Le silence qui suivit fut pesant. Stéphanie se tortilla, mal à l’aise, réalisant qu’elle avait mal calculé.
Georges tenta d’intervenir d’une voix douce. « David, ne te dispute pas avec elle à mon sujet. Si elle veut que je parte, je devrais peut-être. Je ne veux pas ruiner ton mariage. »
Mais David secoua la tête. « Papa, tu ne vas nulle part. C’est ta maison. Tu l’as construite, tu l’as payée, et personne, personne, n’a le droit de te mettre dehors. »
Pour la première fois, George vit le garçon qu’il avait élevé se transformer complètement en homme.
Le visage de Stéphanie se déforma de colère et de désespoir. « Et alors ? Tu le préfères à moi ? »
David la regarda dans les yeux sans sourciller. « Si tu ne peux pas respecter mon père, tu ne peux peut-être pas me respecter non plus. »
Le cœur de George battait fort sous le poids des paroles de son fils. Les rôles s’étaient inversés : le père, qui protégeait autrefois son fils, se retrouvait désormais défendu. Et Stéphanie, celle qui pensait avoir le dessus, se retrouva soudain en terrain instable.
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