Les voisins d’en face regardaient à travers les rideaux. George ressentit une vague de honte, non pas pour lui-même, mais parce que le monde venait d’assister à son humiliation. Il essaya de formuler une réponse d’une voix tremblante. « Stéphanie… c’est ma maison. J’ai travaillé toute ma vie pour ça. On ne peut pas… »
Avant qu’il ait pu terminer, Stéphanie lui arracha les clés des mains tremblantes et lui désigna la rue. « Va chercher une maison de retraite ou un banc dans un parc. Mais n’ose surtout pas revenir ici. »
George ressentit la trahison plus douloureuse que la gifle. Son fils avait fait confiance à Stéphanie, et George espérait trouver un foyer auprès d’elle. Au lieu de cela, il se sentait comme un fardeau. Les larmes aux yeux, il se dirigea vers l’escalier, prêt à quitter la maison autour de laquelle il avait bâti sa vie.
Mais à ce moment-là, une voix familière a brisé l’air tendu.
« Papa ? Mais qu’est-ce qui se passe ici ? »
C’était David. Il venait d’entrer dans l’allée, ses sacs de courses à la main. Il les laissa tomber dès qu’il vit sa femme avec les clés et le visage rouge de son père à cause de la gifle.
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