Hier soir, ma femme et moi étions dans notre lit, plongés dans une de ces conversations philosophiques qui commencent souvent innocemment mais finissent par te faire réfléchir à l’existence. On parlait de la vie, de la mort, et de ce qu’on ferait dans des situations extrêmes.
À un moment, dans un élan de sérieux, je lui ai dit :
« Écoute-moi bien, chérie. Si un jour je me retrouve dans un état végétatif, connecté à des machines ou dépendant de liquides pour vivre, promets-moi de tout débrancher. Ne me laisse pas comme ça. »
Elle m’a regardé avec un air étrange, comme si elle pesait déjà le poids de cette décision. Puis, sans dire un mot, elle s’est levée.
D’abord, elle a éteint la télé.
Ensuite, elle a pris ma bière sur la table de chevet.
Et comme si ce n’était pas suffisant, elle est revenue, a débranché mon chargeur de téléphone.
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