Il n’avait pas besoin d’être grondé, mais d’être soutenu.
Alors je suis revenue, avec lui. Nous avons parlé à Chloé, nous l’avons rassurée. J’ai pris les choses en main : des appels à des associations, un coup de main pour les démarches administratives, quelques repas maison déposés de temps en temps.
Ce n’était pas grand-chose, mais nous le faisions ensemble.
Depuis ce jour, je ne regarde plus mon fils de la même manière.
Il n’est plus seulement cet adolescent que je surveille du coin de l’œil, c’est un jeune homme sur qui le monde peut déjà compter.
Et si un jour je doute encore… je me rappellerai ce jour-là. Le jour où j’ai cru qu’il me cachait une bêtise, alors qu’en réalité, il cachait une grande beauté.