J’ai trouvé des couches dans le sac à dos de mon fils de 15 ans et j’ai décidé de le suivre après l’école

La jeune fille s’appelait Chloé. Elle avait 17 ans. C’était la sœur aînée de l’un de ses camarades de classe.
Elle avait eu un bébé quelques mois plus tôt, seule. Les parents, dépassés, l’avaient mise dehors. Aucun soutien. Aucune aide. Elle vivait dans cette petite maison prêtée par une voisine.

Mon fils l’avait rencontrée en rendant visite à son ami. En découvrant sa situation, il n’avait pas pu rester les bras croisés.

Depuis plusieurs semaines, il se rendait chez elle après les cours, aidait à s’occuper du bébé, faisait des courses avec son argent de poche, apportait des couches, du lait, et un peu de compagnie. Il ne m’en avait rien dit, de peur que je m’y oppose.

Je l’écoutais, les larmes aux yeux.

J’avais suspecté le pire. J’avais douté de lui. Et pourtant, il n’était pas en train de fuir une bêtise, il était en train d’être un héros discret, dans l’ombre.

Je l’ai pris dans mes bras et j’ai pleuré.

Ce jour-là, j’ai découvert une nouvelle facette de mon fils. Un cœur immense. Une maturité rare. Une capacité d’empathie que je n’avais jamais imaginée.

la suite dans la page suivante

Laisser un commentaire