À 16h, il s’est assis sur le canapé, silencieux.
Son regard, qui brillait de joie le matin même, était maintenant éteint.
Il m’a simplement demandé :
« Est-ce qu’ils m’aiment pas ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? »
À ce moment-là, j’aurais tout donné pour lui éviter cette douleur.
J’ai pris sur moi. J’ai inventé une excuse. Un empêchement collectif. Une coïncidence malheureuse.
Mais je voyais bien qu’il n’y croyait pas.
Nous avons mangé le gâteau à deux.
Nous avons ouvert ses cadeaux ensemble, dans le silence.
Et je me suis endormie cette nuit-là avec une boule au ventre, le cœur brisé de voir mon fils si déçu, si blessé. À 8 ans.
Une semaine plus tard : le message
Sept jours plus tard, je reçois un message de ma mère.
Pas un appel. Un simple message.
« Je suis désolée de ne pas être venue à l’anniversaire. Je pensais que tu aurais au moins pris la peine de m’appeler directement. Une invitation par message, ce n’est pas suffisant pour moi. »
Je l’ai relu plusieurs fois.
Mes mains tremblaient.
Ce n’était pas une excuse. C’était une justification.
Quand l’égo passe avant un enfant
Ce message… c’était la goutte de trop.
J’ai compris ce jour-là que pour certains, l’égo compte plus qu’un enfant.
Que pour eux, il valait mieux faire un point d’honneur à leur « statut » de grand-parent offensé que de venir faire sourire un petit garçon de 8 ans.
Et c’est là que j’ai pris une décision.
On refera une fête. Mais cette fois, autrement.
Je me suis promis une chose : je n’attendrai plus rien de ceux qui ne sont pas capables d’aimer sans condition.
J’ai dit à mon fils :
« On va refaire une fête. Avec des gens qui t’aiment vraiment. Peu importe qu’ils soient de notre sang ou pas. »
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