J’avais tout prévu : ballons colorés, musique, snacks faits maison, piñata, gâteaux, jus, bonbons… Et surtout : j’avais invité toute la famille.
J’étais certaine qu’ils viendraient. C’était évident, non ? Qui manquerait l’anniversaire d’un petit garçon qu’ils disent aimer ?
L’attente qui fait mal
Le jour J, il s’était levé tout excité. Il portait son t-shirt préféré, celui avec un dinosaure qui fait du skate. Il avait même rangé sa chambre sans que je le lui demande.
À 14h, il a regardé par la fenêtre.
À 14h30, encore personne.
À 15h, il m’a demandé :
« Maman… tu es sûre qu’ils viennent ? »
Je lui ai souri faussement, le cœur déjà en morceaux.
« Bien sûr, mon cœur. Peut-être qu’ils ont un peu de retard. »
Mais au fond, je savais.
Je sentais ce poids familier s’installer : celui de la déception qu’on essaie de cacher à un enfant.
La vérité qu’on ne veut pas dire à un enfant
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