La vie après la perte
Après les funérailles, les gens pensaient que Mira retournerait chez ses parents.
Mais non. Elle est restée. Elle m’a dit : « Tu fais aussi partie de ma famille maintenant, Nanay. »
Elle m’aidait à notre petit stand de nourriture, m’accompagnait au marché et s’asseyait avec moi le soir lorsque le silence de la maison semblait trop pesant.
Au fil du temps, notre lien s’est approfondi jusqu’à devenir quelque chose d’aussi naturel que si elle avait été ma fille depuis sa naissance.
Quand les voisins me demandaient : « Pourquoi est-elle toujours avec vous ? », je répondais en souriant : « Parce qu’elle n’était pas seulement la femme de mon fils, elle est devenue ma fille. Et ce sera toujours sa maison. »
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