Des marins ont trouvé une énorme sphère métallique verte flottant dans le Pacifique — mais lorsqu’ils l’ont remontée à bord, ce qu’ils ont découvert les a laissés sans voix.

Transporter le mystère à bord

Les hommes travaillaient dans un silence tendu, enroulant des cordes autour de la sphère et les fixant à la grue. Alors qu’elle sortait de l’eau, l’eau de mer jaillissait de sa surface lisse, scintillant au soleil.

De près, c’était encore plus étrange : sans soudures, sans panneaux, sans points d’entrée visibles. On aurait dit qu’il n’avait pas été construit, mais cultivé.

Lorsqu’il se posa enfin sur le pont, le métal gémit doucement sous son propre poids. L’équipage se tenait autour de lui en demi-cercle, personne n’osant plus le toucher.

« Qu’en pensez-vous, capitaine ? » demanda un marin. « Une sorte de sonde de recherche ? »

« Peut-être », répondit Harris. « Mais je suis dans ce métier depuis trente ans et je n’ai jamais rien vu de tel. »

Il se pencha. La surface était lisse mais légèrement chaude, comme si elle avait été exposée au soleil bien plus longtemps qu’elle n’aurait dû. De minuscules points gravés couvraient sa carapace, sans ordre précis – comme du braille dans une langue inconnue.

Cette nuit-là, alors que le soleil disparaissait à l’horizon, la sphère verte restait immobile sous les projecteurs du pont, scintillant faiblement tandis que les vagues clapotaient contre la coque. Personne ne dormit bien.

En attente de réponses

Comme le protocole l’exigeait, le capitaine a contacté les garde-côtes par radio, signalant la découverte et transmettant photos et coordonnées. Des heures se sont écoulées avant qu’une réponse ne parvienne.

Les garde-côtes ont confirmé avoir connaissance de dispositifs similaires : des équipements expérimentaux parfois déployés par des instituts de recherche pour étudier la température, la salinité et le mouvement des courants océaniques. Il arrivait que l’un d’eux se détache lors d’une tempête et dérive à la surface.

Le soulagement parcourut l’équipage.

« Ce n’est donc pas une bombe ? » a demandé un marin.

« Non », répondit Harris en riant doucement. « Juste un projet scientifique qui s’est envolé. »

Des rires ont brisé la tension. Les hommes se tapaient dans le dos, plaisantant sur qui remporterait le « gros ballon de plage brillant » une fois rentrés chez eux.

Mais Harris ne rit pas. Quelque chose dans l’explication lui trompait.

la suite dans la page suivante

Laisser un commentaire