Chaque nuit, ma fille m’appelait en larmes, me suppliant de venir la chercher

De la douleur à l’action
Lorsque les cercueils ont été transférés chez nous, les voisins sont sortis en silence, effleurant les bords comme pour s’excuser. J’ai placé la photo de Élise dans le salon, une petite flamme allumée à ses pieds. Et j’ai juré de ne pas laisser son histoire disparaître dans l’oubli.

Le lendemain, j’ai lancé une campagne locale avec l’association des femmes : coller des affiches, distribuer les numéros d’urgence, aller à la rencontre des habitants pour rappeler une évidence trop souvent oubliée : une mère en détresse ne doit jamais rester seule.

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