À 3 heures du matin, ma fille meurtrie s’est présentée à ma porte. « Mon mari m’a frappée à cause de sa maîtresse. » J’ai discrètement enfilé mon vieil uniforme de policier. La trahison allait maintenant recevoir sa juste punition.

« Nous l’avons fait ensemble », lui dis-je.

Alors que nous préparons nos bagages pour partir, elle jette un dernier coup d’œil au parc. « Il y a un an, j’ai frappé à ta porte en pensant que ma vie était finie », dit-elle doucement. « En fait, elle ne faisait que commencer. »

Je la serre dans mes bras. Nous avons fait tant de chemin toutes les deux. Sur le chemin du retour, les enfants bavardent à l’arrière, Christine fredonne au rythme de la radio. Il y a un an, elle n’avait pas de musique. Maintenant, si. Chez elle – celle qui est vraiment la sienne maintenant, pleine de lumière et de rires – elle me fait signe depuis le porche. Il y a un an, elle a frappé à ma porte, brisée. Aujourd’hui, elle est entière.

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