Ses enfants ont refusé de réclamer un vétéran sans abri — mais 53 motards qu’il n’avait jamais rencontrés ont parcouru des centaines de kilomètres pour montrer que la famille n’est pas toujours liée au sang.

L’appel inattendu
Tout a commencé par un simple coup de fil, un mardi après-midi calme. La voix de la directrice des pompes funèbres tremblait tandis qu’elle expliquait la situation :
Un vétéran du Vietnam de 71 ans, Richard « Doc » Patterson, était sur le point d’être incinéré par l’État, seul.

Pas de cérémonie.
Pas d’honneurs militaires.
Pas de famille.

Ses propres enfants avaient refusé d’y assister. Sa fille se disait trop occupée. Son fils a raccroché.

Mais Doc n’était pas un nom oublié. Il avait servi trente-deux ans comme médecin militaire, sauvant d’innombrables soldats sous un feu nourri. Et pourtant, au final, l’homme qui avait sauvé tant de vies était sur le point d’être envoyé au combat sans une seule âme présente.

La directrice des pompes funèbres était désespérée. Elle a appelé des associations d’anciens combattants, des clubs de motards et des centres communautaires dans plusieurs États. La plupart ont exprimé leurs regrets, mais leur impuissance.

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