Dans le monde trépidant d’aujourd’hui, il est facile d’oublier ceux qui vivent dans l’ombre. Nous poursuivons des objectifs, mesurons notre succès à l’aune des biens matériels et oublions souvent les petits moments forts qui définissent notre humanité commune.
Mais parfois, un simple acte de bonté – simple, invisible et discret – peut avoir une portée insoupçonnée. Il peut apporter de la dignité là où il n’y en avait pas, de la chaleur là où il y avait du froid, et un sens là où règne le silence.
C’est l’histoire d’une vieille dame de Maple Street. Mais plus que cela, c’est un rappel que la compassion n’a pas besoin d’un public pour avoir de l’importance. Il suffit de quelqu’un prêt à la voir.
Une vie en marge, un monde qui passe
La rue Maple est comme tant d’autres : bordée de maisons, d’arbres en fleurs au printemps et de trottoirs où les enfants font du vélo et où les chiens aboient après les écureuils. Mais au bord de cette rue apparemment ordinaire se trouvait quelqu’un que la plupart des gens préféraient ne pas voir.
Une vieille femme.
Aucun nom connu. Pas de famille à appeler. Pas de routine, si ce n’est celle d’être assise tranquillement sur le trottoir près de son immeuble. Ses vêtements étaient propres mais usés, son regard lointain mais lourd. Certains la prenaient pour une voisine âgée passant son temps dehors. D’autres évitaient tout simplement de la regarder.
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